[Etre à sa « juste place », dans sa famille, à l’école, en entreprise, dans la Société ] – Episode 1

La notion de JUSTESSE ou de « JUSTE PLACE » est un élément majeur! Elle soulève plusieurs questions déterminantes pour que chacun se sente bien et à sa place – Cette notion est souvent la clé dans une majeure parties de mes accompagnements – Celle que je mets en avant aujourd’hui est celle du respect de l’ordre établi. Et je la pose dans les termes suivants: le respect de l’ordre établi permet-il de décider et d’avancer? En d’autres termes, je pose une double question:

• Celle de la DESOBEISSANCE,
• Et celle de la prise de décision: peut-on décider sans désobéir?

Dans un monde où les messages dominants sont omniprésents — qu’il s’agisse des discours politiques, des normes sociales ou des attentes économiques — il est facile de se laisser porter par le courant. Pourtant, parfois, la désobéissance à ces discours peut devenir un acte non seulement nécessaire, mais profondément créatif et libérateur.

Prendre position contre l’idée ou la norme dominante ne signifie pas forcément s’opposer pour le simple plaisir de contester, mais plutôt questionner, redéfinir, et proposer des alternatives. L’histoire regorge d’exemples où ceux qui ont osé désobéir ont ouvert la voie à des changements fondamentaux (ex. Henry David Thoreau, Gandhi, Cesar Chavez ou plus récemment le Quit quitting, StopHateForProfit, FridaysForFutur, …)

La désobéissance n’est pas l’ennemie de la société, elle est même parfois son moteur. Lorsqu’elle est réfléchie, créative et porteuse de sens, elle incarne une forme de résistance constructive, permettant de faire évoluer des systèmes devenus obsolètes ou injustes. Pour les leaders, la question n’est pas de réprimer cette dissidence, mais de savoir l’encourager de manière à en faire un levier pour l’innovation, la justice sociale et l’amélioration continue.

Dans notre quotidien, dans nos entreprises et dans notre monde, oser désobéir à un message dominant peut être un acte de courage et une invitation à imaginer différemment l’avenir. C’est parfois tout simplement se donner la possibilité de décider (pas mal lorsque l’on est décideur  non? 🙂

Désobéir, ce n’est donc pas simplement agir contre quelque chose, c’est avant tout décider par soi-même. C’est un acte de liberté, de réflexion et de pouvoir personnel. En d’autres termes, la question de la désobéissance se pose à chaque fois que l’on se sent contraint par une norme ou une pression extérieure. Il est à ce moment là bon de se demander si la véritable décision ne réside pas justement dans l’acte de désobéir. Parce qu’en refusant ce qui ne nous convient pas, nous pouvons parfois mieux décider de ce que nous voulons réellement.

C’est non palpable, c’est invisible et pourtant…  Qu’en pensez-vous? Avez-vous des exemples?

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Par Dalila Guillot, Dirigeante d’ETF Coaching